Lorsque j’ai décidé de créer mon activité d’accompagnement de porteurs de projets, le nom de Pygmalion, détourné au féminin, s’est immédiatement imposé à moi : il résonne notamment avec ma passion pour l’Antiquité, issue de nombreuses années d’Humanités, ainsi qu’avec ma vision positive et optimiste des rapports humains.

Le mythe de Pygmalion

Ce mythe, tiré des Métamorphoses d’Ovide,  narre les affres d’un artiste qui sculpte dans le marbre son idéal féminin, dont il finit par tomber amoureux. La déesse de l’amour compatissante finit par donner vie à la statue pour donner un happy end à cet amour autrement impossible.

Cette relation entre Pygmalion et Galatée a fait l’objet de nombreuses interprétations, dans les domaines les plus variés, de la sculpture à la comédie musicale, en passant par la psychanalyse.

Les interprétations

Évoquant le passage du fantasme à la réalité, ce mythe représente le passage de l’idéal au réel, tout comme une idée, devenant projet, devient produit ou service une fois mis sur le marché.

Le terme de pygmalion est désormais utilisé couramment pour désigner une personne qui aide un-e artiste à développer sa carrière, devenant un synonyme de mentor.

Pygmalion et Galatée, Auguste Rodin
© Musée Rodin

L’effet Pygmalion

L’effet Pygmalion, mis en évidence par le psychologue Rosenthal, est une prophétie auto-réalisatrice, c’est-à-dire que le simple fait de croire en quelque chose augmente les chances qu’il se réalise.

Il provoque une amélioration des performances d’un sujet, en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d’une autorité ou de son environnement. Le simple fait de croire en la réussite de quelqu’un améliore ainsi ses probabilités de succès. 

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